Français : 1er BAC (Toutes filières)

La Boîte à merveilles : Les valeurs véhiculées

 

 

Professeur : Mr MAHTANE Hicham

 

Sommaire

 

I- Introduction

II- Valeurs véhiculées

2-1/ La religion

2-2/ La paternité

2-3/ La générosité et la solidarité

2-4/ L’amour

2-5/ Les traditions

2-6/ L’éducation - L’instruction

2-7/ La famille

 


I- Introduction

 

Parler des œuvres d’expression française, c’est explorer la civilisation française sous ses multiples facettes et avec toutes les valeurs qu’elle véhicule.

C’est une ouverture sur le monde et une initiation à la citoyenneté universelle et cosmopolite.

L’étude de La Boîte à Merveilles en tant qu’autobiographie, en première année du Baccalauréat serait un prolongement de la manière réaliste d’approcher le vécu et de découvrir la réalité marocaine des années vingt sous tous ses aspects socioculturels.

Cela permettrait, sur un autre plan, d’évaluer l’évolution de la société marocaine pendant un siècle à peu prés, aussi bien au niveau matériel qu’à celui moral.

 

II- Valeurs véhiculées

 

2-1/ La religion

  • le fqih, la mosquée, zaouïa…

« Installés tout contre l’estrade du fqih, nous chantâmes la première sourate du coran, les plus petits comme les plus grands la connaissaient. Nous ne quittions jamais l’école le soir sans la chanter ». p : 41

«Dès le premier jour, à l’appel du muezzin, le fqih nous imposa silence. Il nous envoya faire nos ablutions à la petite fontaine circulaire qui chantonnait dans un coin. Petits et grands alignés derrière notre maître, nous nous acquittâmes avec gravité du devoir de tout bon musulman : La prière rituelle. » p : 153

 

 

2-2/ La paternité

  • la figure du père

 
« Le père dans une famille comme la notre, représente une protection occulte. Point n’est besoin qu’il soit riche, son prestige moral donne force, équilibre, assurance et respectabilité »p : 181

 

 

2-3/ La générosité et la solidarité

« Nous avions quinze jours pour préparer la fête. Chacun devait apporter la contenance d’un bol d’huile d’olive pour alimenter les lampes .le fqih nous recommanda de mettre nos parents au courant de ces dispositions. Il comptait sur leur générosité ». p : 78-79

 

 

2-4/ L’amour

« Mon père parut très préoccupé à mon sujet. Il me toucha les tempes plusieurs fois, me prit la main, arrangea ma couverture avec des gestes d’officiant. Je voyais ses lèvres remuer. Je savais qu’il récitait quelque invocation ou quelque verset au pouvoir salvateur ». p : 91

« Depuis le départ de mon père ma mère faisait une cuisine maigre, elle riait moins, ne racontait plus d’histoires » p : 215

 

 

2-5/ Les traditions

« La rue était maintenant très animée. Presque tous les passants s’étaient habillés de neuf. Ma mère avait sorti une belle Mansouria en voile fin, ornée de rayures de satin jaune. Ma mère avait cuisinait une pile de galettes en pâte feuilletée, de forme carrée. » p : 145

« Mon père se proposait de m’emmener à Moulay Idriss, le patron de la ville ».p : 146

 

 

2-6/ L’éducation - L’instruction

« Le vendredi après déjeuner, je me retrouvai à l’école, hurlant les versets coraniques et scandant les mots sur ma planchette à coups de poings ». p : 40

«Un vendredi, mon père gonflé d’orgueil, raconta à ma mère la conversation qu’il avait eue la veille avec mon maître rencontré dans la rue. Le fqih lui avait assuré que, si je continuais à travailler avec autant de cœur et d’enthousiasme, je deviendrais un jour un savant dont il pourrait être très fier ». p : 153

 

 

2-7/ La famille

« Regarde, me dit elle, ce que ton père nous a envoyé il ne nous a pas oubliés. Il est loin, mais il veille sur nous. Il nous a même fait parvenir de l’argent. » p : 218